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d - Les traités internationaux sur l’abolition.

 Après plusieurs tentatives d’abolition restées sans succès dans chaque pays, la préoccupation pour mettre définitivement fin à la traite était devenue internationale.

Aussi, pour la première fois en 1815 fut signé à Vienne en Autriche un traité qui pose le principe de la fin de la traite. Sans effet.

Alors en 1890 eut lieu la deuxième conférence de Berlin en Allemagne sur l’abolition de l’esclavage en Afrique. Avant que le 25 Septembre 1926 n’ait lieu la Convention Internationale sur l’esclavage à Genève en Suisse.

Ce ne sera qu’en 1948 que cette interdiction sera clairement  mentionnée en article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (D.U.D.H.)

 En France, c’est le républicain Victor SCHOELCHER qui fut à l’origine de la loi qui en 1848 abolit l’esclavage de manière définitive, alors que dans les colonies britanniques une loi est passée en 1833 déjà pour libérer tous les esclaves.   « La République n’entend plus faire de distinction dans la famille  humaine » a proclamé la Constitution républicaine de 1848 .Cf. Monde Diplomatique de Novembre 2001 P.28

 Le 13éme amendement à la constitution américaine abolit définitivement l’esclavage aux Etats Unis en 1865 après la guerre de sécession entre le Nord et le Sud sur la question de l’esclavage et qui a duré 5 ans de 1860 à 1865.

Après la proclamation de la fin de l’esclavage par Abraham LINCOLN, 3.000.000 d’esclaves furent émancipés et devinrent des citoyens américains à part entière.

 La traite des esclaves ayant officiellement pris fin, l’immense richesse générée par le commerce triangulaire devait être compensée pour maintenir florissante l’économie des puissances européennes. Les  méthodes employées pour développer ce nouveau  système ainsi que les  théories  pour le soutenir ont choqué et continuent de choquer des honnêtes gens, de simples démocrates ou encore des politiques ou des parlementaires de par la planète. Que ces derniers aient vécu cette situation douloureuse dans leur chaire ou qu’ils en soient des bénéficiaires.